Dans un article publié sur le site de Citwell, j’évoquais l’exemple d’une enseigne de distribution spécialisée dont la modification du concept magasin avait eu des impacts négatifs sur sa gestion des stocks en point de vente : Cliquez ici pour retrouver l’article.
En complément de cet article, 2 exemples supplémentaires des difficultés inhérentes à certains concepts magasins dans le secteur du bricolage nous ont été remontés :
- La proposition de produits en vrac qui sont vendus au poids (visserie, joints, …)
Ce mode de gestion pose d’évidents problèmes de réapprovisionnement des emplacements. En effet, il est difficile d’avoir un suivi des stocks informatique permettant de le déclencher automatiquement. Par conséquent, la gestion de ce réapprovisionnement est généralement visuelle et manuelle, avec tous les risques d’erreurs que cela implique.
Par ailleurs, le risque d’incohérence de stock (mauvais produit au mauvais endroit) est d’autant plus important dans cette configuration que plusieurs emplacements en vrac sont situés côte-à-côte.
- L’exposition d’un même produit en tête de gondole, ou dans les allées, ainsi que dans sa place habituelle dans le linéaire (pinceaux, colles, mètres, …)
Ici, le gestionnaire de stock en magasin ajoute des emplacements pour augmenter la visibilité d’une marchandise.
Cette surexposition temporaire augmente artificiellement le besoin exprimé par le magasin pour les produits considérés : c’est la place occupée par l’article dans le magasin qui augmente et pas ses ventes. De ce fait, l’approvisionneur, ne sachant pas comment interpréter la hausse de la demande, aura tendance à surstocker.
Cédric Roussel
Manager Citwell
